En souvenir de mon père, je partage avec vous un poéme écris de sa main il y a de ca une bonne vingtaine d’années..Si mes souvenirs son bon, ce texte lui value la première place d’un certain concour de poésies…
Blues De St-Hermas
et que pourrais-je affirmer encore
que nous avons conquis
par bouts de chemins
un vaste paysage à la taille de nos soifs
et que ne demeure à l’éclosion
qu’un parfum d’amour fou
qu’une tache de jouissance mêlées
qui peu à peu se fige et s’afface
et
dans la tête
comme une coulante voix bleue
comme des accords de guitare un peu mélancolique
et très las et lents
qu’en ces espaces mêmes
l’été est si rare que les gens souvent sont de glace
qu’ici les ormes se meurent et perdent panache
sombres meurtrissures d’unsol d.laissé
que le vent s’installe à demeure et n’apporte plus
que geignement mécaniques
et à quoi bon pleurer ce qui n’a jamais nourri
qu’attente
que promesse
que boréales vibrations dans la nuit interminable
d’une ébauche de pays
mais qu’est-ce-qui fait donc qu’un peuple naît
il est pourtant un vent d’ici
que je sais et qui m’affirme
que des jours viendront
où les soifs se tariront
où les puits s’étancheront
où nous pourrons enfin
nous regarder dans le fond des yeux
nous retrouver
nous reconnaître
et nous commencer
tu as de la chance qu’il ait laissé ce poême
Tel père tel fils….
Même passion pour l’écriture…
Même grand coeur….
Même grande âme….
C’est ce pourquoi …..
Je ne pourrai jamais oublier….
Un grand homme, comme ton père…
xxx
Quel bel héritage qu’il t’a légué que l’amour des mots
Quel bel héritage que cet intelligence.
Bien hate que tu reprenne la plume pour venir animer nos journées de ta douce main littéraire!
Ouin y manque un peu d’action ici….
xxxxx